Le réseau routier français (et européen) est équipé de différents systèmes de contrôle appelés radars qui permettent de surveiller les infractions pour excès de vitesse. Depuis quelques temps, une nouvelle génération de radars permet de contrôler d’autres comportements routiers à risque.
Selon la gravité de l’infraction, les sanctions et les procédures sont différentes. On vous explique tout ici.
Les différents types de radars
Les radars fixes
Les radars fixes sont des radars automatiques installés de façon permanente sur les routes. Ils sont là pour surveiller le respect de la limitation de vitesse. Pour vérifier si un usager roule au-dessus de la vitesse autorisée, il existe des dispositifs fixes différents :
Des radars fixes de vitesse qui contrôlent instantanément la vitesse,
Des radars tronçons qui calculent la vitesse moyenne sur une portion de route,
Des radars discriminants qui contrôlent la vitesse selon la catégorie du véhicule (voiture, poids lourd…).
Avant de prendre la route, vous pouvez consulter la carte des radars fixes mise à la disposition des conducteurs par la Sécurité routière.
Les radars mobiles
Les radars mobiles sont des dispositifs qui sont déplacés en fonction notamment de zones de danger qui peuvent varier sur un même secteur.
Le radar autonome est utilisé dans des zones où il convient d’être particulièrement vigilant (près d’un chantier routier par exemple),
Le radar embarqué est utilisé par les forces de l’ordre au bord d’une route,
La voiture radar, une voiture banalisée équipée d’un radar qui contrôle la vitesse tout en roulant.
Les radars multifonction
Les radars multifonction sont une nouvelle génération de radars qui peuvent mesurer les excès de vitesse bien évidemment ; ainsi que toute une autre catégorie d’infraction jusque-là impossible à détecter avec un radar automatique :
Le non-respect des distances de sécurité,
L’utilisation d’un téléphone portable en conduisant,
Le franchissement d’un feu rouge…
La circulation sur une voie réservée au covoiturage pour un conducteur seul dans sa voiture.
Appelés radars tourelles, ils sont placés à 4 mètres de haut, ont une portée de 100 mètres, peuvent flasher dans les 2 sens de circulation. De plus, le flash infrarouge n’est pas détectable par l’automobiliste.
En centre-ville, ces radars urbains s’assurent que les conducteurs respectent le Code de la route et les autres usagers (piétons, cyclistes…).
À noter que les radars de feu rouge et les radars de passage à niveau effectuent 2 clichés : 1 au moment du franchissement et un 2e quand l’automobiliste continue à avancer.
Les procédures de verbalisation après un flash automatique
Un flash correspond à la prise automatique de la photo de la plaque d’immatriculation du véhicule (avant ou arrière selon le positionnement du radar sur la route). Si la plaque d’immatriculation est visible et si le type de véhicule correspondant à la plaque d’immatriculation est identifiable, alors l’infraction est constatée et le processus de verbalisation est enclenché.
Dans les 5 à 10 jours après l’infraction, le contrevenant va recevoir un avis de contravention à l’adresse de la carte grise du véhicule. Il risque également un retrait de points sur son permis de conduire.
À noter : il existe une procédure de contestation en ligne à faire directement sur le site de l’ANTAI (Agence Nationale de traitement automatisé des infractions).
Les sanctions possibles après un flash au radar (amendes, retrait de points)
Après un dépassement de vitesse constaté par un radar, le conducteur est sanctionné et reçoit un PV ; et selon la gravité de l’excès de vitesse, la sanction peut être lourde :
Moins de 20 km/h en agglomération (vitesse limitée à 50 km/h ou moins) :
Amende forfaitaire de classe 4 de 135 €
Retrait de 1 point
Moins de 20 km/h (hors agglomération) :
Amende forfaitaire de classe 3 de 68 €
Retrait de 1 point
Entre 20 et 29 km/h :
Amende forfaitaire de classe 4 de 135 €
Retrait de 2 points
Entre 30 et 39 km/h :
Amende forfaitaire de classe 4 de 135 €
Retrait de 3 points
Peines complémentaires : 750 € d’amende, suspension de permis (3 ans maximum), interdiction de conduire (3 ans max), stage de sensibilisation à la sécurité routière obligatoire
Entre 40 et 49 km/h :
Amende forfaitaire de classe 4 de 135 €
Retrait de 4 points
Peines complémentaires : 750 € d’amende, suspension de permis (3 ans maximum), interdiction de conduire (3 ans max), stage de sensibilisation à la sécurité routière obligatoire
Supérieur à 50 km/h : délit
Amende de 1 500 €
Retrait de 6 points
Peines complémentaires : suspension de permis (3 ans maximum), interdiction de conduire (3 ans max), stage de sensibilisation à la sécurité routière obligatoire, confiscation du véhicule
Autres infractions : exemple : téléphone au volant (135 € d’amende et -3 points), feu rouge grillé (135 € d’amende et – 4 points), circulation sur la bande d’arrêt d’urgence (amende de 135 € et – 3 points)...
Important : Depuis janvier 2024, un excès de vitesse inférieur ou égal à 5 km/h ne déclenche plus de retrait de points sur le permis de conduire.
En cas de perte de points sur votre permis de conduire, nous vous rappelons que la solution la plus rapide pour récupérer jusqu’à 4 points sur votre permis de conduire en 2 jours est de vous inscrire à une prochaine session de stage de récupération de points :
Je m’inscris à un stage de récupération de points
Les différents radars installés sur les routes ont pour fonction principale de rappeler aux automobilistes qu’il est essentiel de respecter le Code de la route afin de préserver la sécurité de tous les usagers. En roulant dans le respect de ces règles, on évite également des sanctions qui peuvent parfois avoir des conséquences dans la vie de tous les jours.